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L’utilité de l’appareillage précoce chez les enfants

L'utilité de l'appareillage précoce chez les enfants
La déficience auditive est le déficit sensoriel le plus fréquent à la naissance. C’est un problème de santé publique en raison des chiffres élevés de prévalence et de la répercussion sur le développement de la communication, sur la scolarité et l’insertion sociale ultérieure de l’enfant. La prise en charge précoce des troubles de l’audition conditionne le pronostic, qu’il s’agisse de l’acquisition du langage et à plus long terme, de l’intégration sociale.

Signe d'appel d'un trouble de l'audition

Dans les premiers mois : Absence de réaction aux bruits et, par contraste, réactions vives aux vibrations et au toucher, sommeil trop calme.

De 3 à 12 mois : Sons émis non mélodiques, disparition du babillage, absence de réaction à l’appel de son nom

De 12 à 24 mois : Sons émis non mélodiques, disparition du babillage, absence de réaction à l’appel de son nom

De 24 à 36 mois : Retard sur la parole, trouble du comportement relationnel : retrait ou agitation

Après 3 ans : Retard de parole et de langage, trouble du comportement, difficulté d’apprentissage

Surdité acquise : régression de l’expression vocale, détérioration de la parole articulée, modification du comportement : agressivité, et frayeurs, surtout la nuit.

Les surdités peuvent être classées selon :
le degré de perte auditive

Le calcul de la perte auditive se fait sur les quatre fréquences conversationnelles :

500, 1 000, 2 000 et 4 000 Hertz (Hz) de la meilleure oreille.

Légères

(perte de 21 à 40 dB*)

Certains éléments phonétiques échappent à l’enfant et la voix faible n’est pas correctement perçue. Les enfants atteints de déficience auditive légère peuvent rencontrer des difficultés dans leur développement cognitif et l’accomplissement de leur scolarité

Moyennes

(perte de 41 à 70 dB)

Où la parole n’est perçue que si la voix est forte. L’enfant présente des troubles du langages et de l’articulation importants : c’est la compréhension lacunaire. Entre 55 et 70 dB de perte, les enfants perçoivent la voix normale sans en comprendre le sens. 

Sévères

(perte de 71 à 90 dB)

Où rien n’est perçu sauf à forte intensité ; 80 dB représente le volume sonore d’une rue bruyante. Certains enfants entendent la voix à forte intensité mais n’en comprennent pas le sens. Il n’y a pas d’élaboration de langage intelligible spontanément. 

Profondes

(perte supérieure à 90dB)

Où rien n’est perçu même à voix forte ; 100 dB est le bruit du marteau piqueur. L’enfant n’a aucune perception de la voix et aucune idée de la parole. 

Légères

(perte de 21 à 40 dB*)

Certains éléments phonétiques échappent à l’enfant et la voix faible n’est pas correctement perçue. Les enfants atteints de déficience auditive légère peuvent rencontrer des difficultés dans leur développement cognitif et l’accomplissement de leur scolarité

Moyennes

(perte de 41 à 70 dB)

Où la parole n’est perçue que si la voix est forte. L’enfant présente des troubles du langages et de l’articulation importants : c’est la compréhension lacunaire. Entre 55 et 70 dB de perte, les enfants perçoivent la voix normale sans en comprendre le sens. 

Sévères

(perte de 71 à 90 dB)

Où rien n’est perçu sauf à forte intensité ; 80 dB représente le volume sonore d’une rue bruyante. Certains enfants entendent la voix à forte intensité mais n’en comprennent pas le sens. Il n’y a pas d’élaboration de langage intelligible spontanément. 

Profondes

(perte supérieure à 90dB)

Où rien n’est perçu même à voix forte ; 100 dB est le bruit du marteau piqueur. L’enfant n’a aucune perception de la voix et aucune idée de la parole. 

*dB : décibels

Les mécanismes étiologiques en fonction de l'âge de l'enfant

Surdités congénitales génétiques, à transmission dominante ou récessive. Elles peuvent être isolées, otologiques pures ou associées, constituant un élément d’un syndrome polymalformatif.

Surdités congénitales liées à une atteinte pendant la vie intra-utérine, soit virale (rubéole,
cytomégalovirus), soit toxique (aminosides), mais d’autres agents sont également invoqués avec
moins de preuves.

Surdités périnatales, liées à l’anoxie cérébrale, à l’hyperbilirubinémie sévère…

Chez l’enfant plus grand, outre les causes précédentes, qui ont pu passer inaperçues :

 

Surdités de transmission : otites séreuses principalement.

Les surdités de transmission donnent une atteinte de moyenne importance, de l’ordre de 20 à 40 dB et sont souvent plus difficiles à dépister. Le risque est de méconnaître une surdité de perception sous-jacente ou une malformation des osselets, sources de surdité permanente.

 

Surdités de perception : infectieuses (méningite purulente), toxiques, tumorales, traumatiques.

Dépister :

rendez-vous ORL

Il est recommandé de proposer un examen ORL spécialisé, s’il existe un antécédent personnel ou familial, des signes d’appel ou une anomalie à l’un des tests réalisés.

Les objectifs

  • Avant l’âge de 6 mois, l’objectif est de repérer le plus précocement possible l’existence d’une surdité profonde ou sévère bilatérale qui peut être appareillée et doit être prise en charge avant l’âge de 6 mois
  • Après 6 mois, au dépistage des surdités bilatérales quel que soit leur niveau, s’ajoute le dépistage des otites séreuses pouvant avoir un retentissement sur la communication et le développement de l’enfant
  • À partir de 4 ans, le dépistage vise aussi les surdités unilatérales.

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